En juillet 2021, nous avons partagé avec vous les premiers résultats encourageants de l'étude de BIG OlympiA study. Elle a évalué l'efficacité et la sécurité du médicament olaparib en tant que nouveau traitement personnalisé pour les femmes porteuses d'une mutation des gènes BRCA1/2 et développant un cancer du sein précoce à haut risque, HER2 négatif. Les résultats actualisés sont encore plus encourageants.
Les résultats de la deuxième analyse intermédiaire prévue et portant sur la survie globale (SG), l’un des principaux critères de jugement secondaires de l’essai OlympiA, démontrent qu’une annee d’olaparib en traitement adjuvant a entraîné, par rapport au placebo, une amélioration statistiquement et cliniquement significative du rapport de hasards (hazard ratio, HR) pour la SG de 0,68 (intervalle de confiance à 98,5 % [IC] 0,47-0,97 ; p = 0,009), ce qui correspond à une réduction de 32 % du risque de décès après traitement avec l’olaparib, par rapport au placebo.
Il y a quelques jours, et suite aux resultats de l’étude Olympia, le médicament olaparib a été approuvé par la Food and Drug Administration pour le traitement adjuvant des patients atteints d’un cancer du sein précoce, à haut risque, HER2 négatif, présentant une mutation BRCA et ayant déjà bénéficié d’un traitement chimiothérapique avant ou après l’intervention chirurgicale ; une approbation qui changera la façon dont les patients américains atteints de ce type de cancer seront traités à l’avenir.
On estime à 2,3 millions le nombre de personnes ayant reçu un diagnostic de cancer du sein dans le monde en 2020[2], tandis que les mutations BRCA1 et BRCA2 se retrouvent chez environ 5 % des patients atteints d’un cancer du sein [3].
OlympiA also highlights the importance of genetic testing so that patients bearing specific mutations can benefit from a more personalised treatment when possible.